Menu

Prendre rendez-vous en ligne

Contact : lapuelle@cabinetlapuelle.com

  • facebook
  • linkedin
05 61 38 27 17

Du lundi au vendredi
de 9h00 à 12h30
et de 14h00 à 19h00

Prendre rendez-vous en ligne

Menu

Contact : lapuelle@cabinetlapuelle.com

  • logo facebook
  • linkedin logo

Prise de rendez-vous en ligne 24h sur 24 par téléphone, au cabinet ou par visio.

Prendre rendez-vous en ligne

Vous êtes ici : Accueil > Droit des contrats publics > ACTION DIRECTE DU SOUS-TRAITANT IMPAYÉ : QUELLE MISE EN DEMEURE ?

ACTION DIRECTE DU SOUS-TRAITANT IMPAYÉ : QUELLE MISE EN DEMEURE ?

ACTION DIRECTE DU SOUS-TRAITANT IMPAYÉ : QUELLE MISE EN DEMEURE ?
Le 25 décembre 2024
Le sous-traitant impayé dispose d’une action directe contre le maître de l’ouvrage en cas de liquidation judiciaire de l’entrepreneur principal. Toutefois, des formalités doivent être respectées pour que cette action soit recevable.

Troisième chambre civile de la Cour de cassation, 13 juillet 2023, n°21-23.747, n°553 FS-B

Lorsqu’un sous-traitant n’est pas payé par l’entrepreneur principal, il peut se tourner vers le maître de l’ouvrage via une action directe pour récupérer sa créance. Toutefois, cette action est soumise à des formalités strictes, notamment l’obligation de mettre en demeure l’entrepreneur principal avant de saisir le maître de l’ouvrage. Si l’entrepreneur principal se trouve en liquidation judiciaire, le sous-traitant doit respecter une procédure particulière pour que son action directe soit recevable. Une récente décision de la Cour de cassation met en lumière les conditions de mise en œuvre de cette action, soulignant l’importance de la déclaration de créance et des risques d’une mise en demeure tardive.

La mise en demeure du sous-traitant est-elle obligatoire ?

Oui, le sous-traitant doit obligatoirement mettre en demeure l'entrepreneur principal avant de pouvoir engager une action directe contre le maître de l’ouvrage. Cette formalité, prévue par l'article 12 de la loi du 31 décembre 1975, est indispensable pour protéger les droits du sous-traitant. La Cour de cassation a récemment confirmé qu’une mise en demeure envoyée après la liquidation judiciaire de l’entrepreneur principal n'est pas suffisante.

Il est essentiel que le sous-traitant déclare d’abord sa créance au passif de la liquidation pour que cette formalité vaille mise en demeure et permette l'exercice de l’action directe.

Quel impact de la liquidation judiciaire sur l'action directe ?

La mise en liquidation judiciaire de l'entrepreneur principal n’éteint pas l’obligation de mise en demeure du sous-traitant. La Cour de cassation a réaffirmé qu'une mise en demeure après la liquidation judiciaire est inefficace. La seule solution est que le sous-traitant fasse une déclaration de créance, valant mise en demeure, auprès du passif de l’entreprise en liquidation. Ce mécanisme vise à protéger les droits du sous-traitant tout en respectant les procédures de liquidation judiciaire. Le défaut de cette formalité entraîne l’irrecevabilité de l’action directe contre le maître de l’ouvrage, comme l'a souligné la Cour dans son arrêt du 13 juillet 2023 (n° 21-23.747).

Retrouvez nos autres actualités sur le droit des contrats publics :

COMMENT LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES PEUVENT-ELLES MIEUX GÉRER LES DSP ?

LA COMMISSION EUROPÉENNE VA-T-ELLE RÉÉCRIRE LES DIRECTIVES MARCHÉS PUBLICS ?

Dans le cadre du contentieux en matière de droit des contrats publics, le cabinet Lapuelle est disponible pour vous accompagner.

Vous pouvez également trouver sur le lien suivant, de nombreux modèles de courriers, notes juridiques et guides en matière de droit public général, qui sont à votre disposition sur le site Lapuelle juridique.

Avez-vous déjà rencontré ce problème juridique ? Partagez votre expérience avec nous !

Pour toute autre question vous pouvez contacter votre cabinet juridique ou prendre rendez vous.

Maître Clémence LAPUELLE - 38 rue Alsace-Lorraine - 31000 TOULOUSE 

Tél. : 05 61 38 27 17 - Mail : lapuelle@cabinetlapuelle.com 

Cette actualité est associée aux catégories suivantes : Droit des contrats publics