Menu

Prendre rendez-vous en ligne

Contact : lapuelle@cabinetlapuelle.com

  • facebook
  • linkedin
05 61 38 27 17

Du lundi au vendredi
de 9h00 à 12h30
et de 14h00 à 19h00

Prendre rendez-vous en ligne

Menu

Contact : lapuelle@cabinetlapuelle.com

  • logo facebook
  • linkedin logo

Prise de rendez-vous en ligne 24h sur 24 par téléphone, au cabinet ou par visio.

Prendre rendez-vous en ligne

Vous êtes ici : Accueil > Droit des contrats publics > ATTRIBUTION D'UN LOT AU DEUXIÈME MEILLEUR SOUMISSIONNAIRE : EST-CE POSSIBLE ?

ATTRIBUTION D'UN LOT AU DEUXIÈME MEILLEUR SOUMISSIONNAIRE : EST-CE POSSIBLE ?

ATTRIBUTION D'UN LOT AU DEUXIÈME MEILLEUR SOUMISSIONNAIRE : EST-CE POSSIBLE ?
Le 08 novembre 2024
Dans certains marchés publics, un soumissionnaire classé deuxième peut obtenir un lot aux conditions de la meilleure offre. Cet article analyse la récente décision de la CJUE sur l’égalité de traitement et la transparence.

CJUE, 13 juin 2024, aff.C-737/22

Dans certains cas de marchés publics, le soumissionnaire ayant présenté la deuxième meilleure offre peut se voir attribuer un lot, mais aux mêmes conditions que celles de la meilleure offre. Cette possibilité, validée par la CJUE, soulève des questions quant aux principes d’égalité de traitement et de transparence imposés par la directive 2014/24/UE. Dans un contexte où la conformité des procédures d’attribution est essentielle, l’analyse de la décision de la CJUE offre des perspectives importantes pour les acteurs des marchés publics en France.

Cette attribution respecte-t-elle l'égalité de traitement ?

Oui, la CJUE a confirmé que l’attribution d’un lot au soumissionnaire classé deuxième respecte les principes d’égalité de traitement et de transparence dès lors que les règles d’attribution sont clairement définies dans le cahier des charges. Dans cette affaire, le pouvoir adjudicateur avait prévu que le deuxième soumissionnaire pourrait obtenir le lot, sous réserve d’accepter les mêmes prix que ceux de la meilleure offre. Tous les participants étant informés dès le début de cette condition, cela ne constitue pas une violation de l'égalité de traitement.

Cette pratique est-elle une négociation illicite ?

Non, la CJUE a jugé que cette méthode ne constitue pas une négociation illicite dès lors que le cahier des charges l’envisage dès le départ. Dans l'affaire concernée, la Commission des recours danoise craignait que cette possibilité permette une modification de l'offre après la soumission, en violation du principe de non-négociation. Cependant, en validant cette méthode, la CJUE rappelle que la transparence est garantie lorsque les conditions sont clairement exposées dans l’appel d’offres.

Retrouvez nos autres actualités sur le droit des contrats publics :

L'AUTOFAVORITISME CONSTITUE-T-IL UN ABUS DE POSITION DOMINANTE ?

COMMENT DETERMINER L'OFFRE ECONOMIQUEMENT LA PLUS AVANTAGEUSE ?

Dans le cadre du contentieux en matière de droit des contrats publics, le cabinet Lapuelle est disponible pour vous accompagner.

Vous pouvez également trouver sur le lien suivant, de nombreux modèles de courriers, notes juridiques et guides en matière de droit public général, qui sont à votre disposition sur le site Lapuelle juridique.

Avez-vous déjà rencontré ce problème juridique ? Partagez votre expérience avec nous !

Pour toute autre question vous pouvez contacter votre cabinet juridique ou prendre rendez vous.

Maître Clémence LAPUELLE - 38 rue Alsace-Lorraine - 31000 TOULOUSE 

Tél. : 05 61 38 27 17 - Mail : lapuelle@cabinetlapuelle.com 

Cette actualité est associée aux catégories suivantes : Droit des contrats publics