Menu

Prendre rendez-vous en ligne

Contact : lapuelle@cabinetlapuelle.com

  • facebook
  • linkedin
05 61 38 27 17

Du lundi au vendredi
de 9h00 à 12h30
et de 14h00 à 19h00

Prendre rendez-vous en ligne

Menu

Contact : lapuelle@cabinetlapuelle.com

  • logo facebook
  • linkedin logo

Prise de rendez-vous en ligne 24h sur 24 par téléphone, au cabinet ou par visio.

Prendre rendez-vous en ligne

Vous êtes ici : Accueil > Droit des contrats publics > COMMENT APPRÉCIER LE CARACTÈRE ANORMALEMENT BAS D'UNE OFFRE ?

COMMENT APPRÉCIER LE CARACTÈRE ANORMALEMENT BAS D'UNE OFFRE ?

COMMENT APPRÉCIER LE CARACTÈRE ANORMALEMENT BAS D'UNE OFFRE ?
Le 11 septembre 2023
Le Conseil d'État a précisé la manière dont l'offre qui semble anormalement basse doit être appréciée.

Conseil d'État, 14 mars 2023, n° 465456. 

Quelle procédure mettre en oeuvre en cas de soupçons d'offre anormalement basse ?

L'offre anormalement basse est définie à l'article L. 2152-5 du code de la commande publique comme une offre dont le prix est manifestement sous-évalué et de nature à compromettre l'exécution du marché. 

L'article L. 2152-6 du code de la commande publique prévoit que lorsque le pouvoir adjudicateur constate qu'une offre est inférieure à la valeur réelle des prestations à fournir, il doit inviter le soumissionnaire à justifier le prix qui est formulé. À l'issue, s'il considère que l'offre est effectivement anormalement basse, le pouvoir adjudicateur est tenu de rejeter l'offre. 

Quelles sont les modalités d'appréciation de l'offre anormalement basse ?

Dans cette décision, le Conseil d'État a censuré l'ordonnance du tribunal administratif de Toulouse qui avait annulé la procédure de passation. Le Conseil d'État relève que l'offre anormalement basse ne résulte pas d'un écart de prix important entre cette offre et celles des autres soumissionnaires. 

Le Conseil d'État a apprécié les différents éléments sur lesquels s'est fondé le pouvoir adjudicateur pour déterminer le caractère anormalement bas de l'offre : 

- Le soumissionnaire n'a pas apporté d'explications générales sur les tarifs proposés, alors même qu'ils apparaissaient particulièrement bas par rapport aux offres concurrentes. 

- Les détails des prestations proposées n'étaient pas en adéquation avec le chantier-exemple présenté.

- Les détails complémentaires demandés pour certaines prestations étaient toujours imprécis et comportaient des carences.

- Les réponses apportées par le soumissionnaires comportaient des incohérences dans les justifications apportées. 

Au vu de l'ensemble de ces éléments d'appréciation, le Conseil d'État a considéré que le pouvoir adjudicateur avait pu légalement rejeter l'offre du soumissionnaire comme étant anormalement basse. 

Retrouvez nos autres actualités au sujet du droit des Contrats publics : 

LE DÉCOMPTE GÉNÉRAL ET DÉFINITIF TACITE OUVRE-T-IL DROIT À PROVISION ?

QUELLE EST LA VALEUR JURIDIQUE DE BONS DE COMMANDE ÉMIS APRÈS EXPIRATION DU MARCHÉ ?

QUELLE EST L'ÉTENDUE DU POUVOIR DE GESTION DU DOMAINE PUBLIC DU CONCESSIONNAIRE ?

Dans le cadre du contentieux en matière de Droit des Contrats Publics, le Cabinet Lapuelle est disponible pour vous accompagner.

Vous pouvez également trouver sur le lien suivant, de nombreux modèles de courriers, notes juridiques et guides en matière de droit public général, qui sont à votre disposition sur le site Lapuelle Juridique et plus précisément de droit de la commande publique.

Pour toute autre question, vous pouvez contacter votre cabinet juridique ou prendre rendez-vous. 
 
Maître Clémence LAPUELLE - 38 rue Alsace-Lorraine - 31000 TOULOUSE - Tél. : 05 61 38 27 17 - Mail : lapuelle@cabinetlapuelle.com

Cette actualité est associée aux catégories suivantes : Droit des contrats publics