Menu

Prendre rendez-vous en ligne

Contact : lapuelle@cabinetlapuelle.com

  • facebook
  • linkedin
05 61 38 27 17

Du lundi au vendredi
de 9h00 à 12h30
et de 14h00 à 19h00

Prendre rendez-vous en ligne

Menu

Contact : lapuelle@cabinetlapuelle.com

  • logo facebook
  • linkedin logo

Prise de rendez-vous en ligne 24h sur 24 par téléphone, au cabinet ou par visio.

Prendre rendez-vous en ligne

Vous êtes ici : Accueil > Droit des contrats publics > UN DÉLAI DE COMMUNICATION TARDIF CONSTITUE T IL UN MANQUEMENT EN MARCHÉS PUBLICS ?

UN DÉLAI DE COMMUNICATION TARDIF CONSTITUE T IL UN MANQUEMENT EN MARCHÉS PUBLICS ?

UN DÉLAI DE COMMUNICATION TARDIF CONSTITUE T IL UN MANQUEMENT EN MARCHÉS PUBLICS ?
Le 16 octobre 2024
Le 14 octobre 2024, Le Conseil d’État a jugé qu'un délai de 15 mois pour communiquer les motifs de rejet à un candidat évincé ne constitue pas en soi un manquement, tant que ce dernier peut encore contester utilement ce rejet.

Conseil d'Etat, 27 septembre 2024, n° 490697

Dans le cadre des marchés publics, le respect des obligations de transparence et de mise en concurrence est essentiel pour garantir l'équité entre les soumissionnaires. Un récent jugement du Conseil d’État aborde la question de la communication des motifs de rejet d'une offre. En effet, il a été jugé qu'un délai de 15 mois entre la décision d'attribution d'un marché public et la notification des motifs de rejet à un candidat évincé ne constitue pas nécessairement un manquement aux obligations légales, tant que le candidat a pu contester son éviction devant le juge des référés. Cet article analyse les implications de cette décision pour les soumissionnaires et les acheteurs publics.

La communication tardive des motifs de rejet est-elle un manquement ?

En principe, l'acheteur public doit communiquer les motifs de rejet des offres « sans délai » en vertu du code de la commande publique (articles L. 2181-1 et R. 2181-1).

Toutefois, le Conseil d’État (arrêt non cité) a précisé que même un délai de 15 mois n'est pas forcément un manquement aux obligations de transparence et de mise en concurrence. Ce qui compte est que le candidat évincé ait eu suffisamment de temps pour contester utilement son éviction devant le juge des référés.

Quelle est l'importance du droit à contester l'éviction ?


Le véritable objectif de ces obligations est d'assurer que le candidat non retenu puisse défendre ses droits devant le juge.

Même si le délai est long, si les informations sont communiquées avant la décision du juge et que le candidat a le temps nécessaire pour formuler son recours, le juge ne reconnaîtra pas de manquement. Ce raisonnement montre que le respect des obligations légales n'est pas strictement chronologique, mais vise l’efficacité des recours possibles.

Retrouvez nos autres actualités sur le droit des contrats publics :

LES DÉFÉRÉS PRÉFECTORAUX PEUVENT-ILS ÊTRE RÉGULARISÉS EN COURS D'INSTANCE ?

PAIEMENT DIRECT DU SOUS-TRAITANT POUR TRAVAUX SUPPLÉMENTAIRES : EST CE POSSIBLE ?

Dans le cadre du contentieux en matière de droit des contrats publics, le cabinet Lapuelle est disponible pour vous accompagner.

Vous pouvez également trouver sur le lien suivant, de nombreux modèles de courriers, notes juridiques et guides en matière de droit public général, qui sont à votre disposition sur le site Lapuelle juridique.

Avez-vous déjà rencontré ce problème juridique ? Partagez votre expérience avec nous !

Pour toute autre question,vous pouvez contacter votre cabinet juridique ou prendre rendez vous.

Maître Clémence LAPUELLE - 38 rue Alsace-Lorraine - 31000 TOULOUSE 

Tél. : 05 61 38 27 17 - Mail : lapuelle@cabinetlapuelle.com 

Cette actualité est associée aux catégories suivantes : Droit des contrats publics